Pour la trêve pascale, un centième billet plein d’allant et d’optimisme…
Ben oui, j’allais quand même pas vous laisser pendant une semaine sur une chronique déprimée et dépassée, alors que je m’apprête à partir gaiement en vacances, le cœur léger et le moral au beau fixe. C’est un peu le problème avec mon système de chronique réintroduite sous forme de billet à chaque fois qu’une nouvelle mouture vient la chasser de la colonne de droite : Elle ne correspond plus du tout à l’humeur et à l’actualité… Alors, qu’est-ce qui achangé depuis pour que je retrouve ainsi ma pêche ? D’abord, je viens de terminer ma dernière Courge et la moindre des politesse et d’appliquer à soi-même les préceptes que l’on prône, à savoir que « Le monde est ce que vous en faites, il n’est pas objectivement meilleur ou pire selon vos états d’âme. La vie est toujours la même, c’est votre perception qui change. C’est vous le grand ordonnancier, le cerveau est ainsi fait qu’il s’activera à donner raison à vos pensées négatives en mettant sur votre route tous les obstacles que vous craignez. A l’inverse, si vous envisagez l’existence comme un champ inépuisable de ressources, vous attirerez comme un aimant les ondes positives de l’existence. Laissez passer les moments de déprime et de doute sans les transformer en mélodrame. Si le programme ne vous plaît pas, changez de chaîne. Ne focalisez par sur le but à atteindre, prenez du plaisir en route et délestez-vous de l’excès de bagages ». Mais si ma perception a ainsi changé, c’est aussi parce que le ciel m’a aidé :
- D’abord on est passé de l’hiver au printemps et ça change tout. Mon jardin s’est transformé en tapis de boutons d’or, de primevères et de violettes, de nouveaux bourgeons et les fleurs sur mes cerisiers me sourient tous les jours, le concerto des oiseaux me réveille le matin… quand ce n’est pas un canard qui atterrit dans mon jardin (et pas des moindres, voyez la photo !).
- Ensuite, y’a plein de nouveaux projets qui sont venus se bousculer au portillon (autres livres, émission télé, propositions professionnelles, idées de communication innovantes…), peut-être ne verront-ils jamais le jour mais c’est déjà bon et stimulant d’en rêver (il paraît que le secret des centenaires, c’est d’avoir toujours des projets !).
- Mes courges m’ont réservé de belles surprises après un démarrage poussif : premières interviews et jolies critiques de bloggeuses inconnues (voir liens en fin de post ici), une lectrice plongée dans un de mes guides et croisée par un ami au Parc Monceau (mon fantasme à moi, ce n’est pas « soudain, un inconnu vous offre des fleurs », mais « soudain, une inconnue lit votre livre ») et d’excitantes rencontres (comme celle de Frigide Barjot, auteur de « Elever son mari » et du futur « Manuel de survie de la femme moderne », ça ne vous rappelle rien ?).
- Enfin, j’ai entamé la vitesse de croisière dans ma grossesse, avec des effets secondaires qui s’estompent et une échographie du cinquième mois révélant un p’tit gars parfaitement opérationnel qui sera, une fois de plus, tout le portrait de son père.
Tout cela avait de quoi me réconcilier avec la vie (qui n’était pas vraiment fâchée d’ailleurs) et restaurer ma foi en sa perfection. Comme je l’écris dans ma Courge « Comment gérer sa vie sans péter un câble » (titre définitif, à sortir début juin) : « La vie est parfaite, mais cette conviction à la fragilité d’un flamme à protéger au quotidien ». Joyeuses Pâques à tous !