L’œil de la ménagère : Un petit pas pour bébé, un grand pas pour l’humanité !

Publié le par Juliette

J’ai toujours cru que les bébés se mettaient à marcher du jour au lendemain, dès lors que leurs capacités psychomotrices s’y prêtaient, alors que le processus est bien plus complexe. Je n’ai jamais vécu avec mes enfants cet avant et cet après, ce grand moment où, paf, bébé se met soudain à marcher. Il faut dire que mes fils sont du genre très physiques, des explorateurs dévoués à un seul objectif, acquérir le plus vite possible la capacité de faire le plus de bêtises possibles. En rampant d’abord, et en la matière ils auraient pu entraîner un commando et situation de crise, puis à quatre patres, technique dans laquelle ils ont vite acquis la maîtrise d’un 4/4 tout terrain. Mais pour la marche, méthode de progression hasardeuse dominée par le déséquilibre, l’inefficacité et l’incertitude, ce fut une autre histoire ! Entre le moment où ils en eurent la compétence technique et le moment ou ils osèrent se lancer, Il leur fallu bien quelques mois. Leurs premiers pas ils les firent sans s’en rendre compte, concentrés par le jouet qu’ils tenaient dans leur main. Je me suis rendu compte que, chez bébé, la marche comme processus conscientisé n’arrive qu’à l’instant où il en prend la décision ! Et le voir vaillamment, fièrement, faire le pari fou de la marche est un instant magique, proprement époustouflant : A un moment donné, alors qu’aucune raison objective ne l’y pousse, alors que sa survie n’est pas en jeu, alors qu’il dispose d’autres techniques bien plus sûre pour avancer, bébé décide de se lancer dans le vide et se met à marcher ! Et tout l’être humain, ce qui fait son essence, sa singularité et sa grandeur – le pouvoir d’apprendre, de raisonner, d’évoluer et surtout, de choisir – se cristallise dans ces premiers pas, dans ce premier acte de développement personnel. Car faire un pas, c’est un peu comme avancer dans la vie, une fois lancé, le pied levé, pour ne pas tomber... on n’a d’autre choix que de reculer, ou d’accepter le déséquilibre en basculant vers l’avant. Evoluer, tout comme la marche, résulte d’un déséquilibre contrôlé. Grandir, c’est accepter de quitter une position confortable pour basculer dans l’inconnu. Et dire que les bébés nous en donnent l’exemple et nous assènent cette leçon de vie à peine leur première année révolue !

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N
Bonjour Catherine, j'ai beaucoup appracié vos attentions, par l'envoi de vos livres.Je constate en effet que cous avez trouver la bonne manière de satisfaire vos aspirations.J'aimerais, dans un intervalle de nos activités, prendre un cagé avec vous.Qu'en pensez vous ?Norbert Zerah.
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D
très bonne réflexion, que j'approuve et valide avec le peu de mes pouvoirs...Je vais découvrir donc tout ça avec les bambins qui garnissent les maisons de mes amis... pfiou... ça fait un coup de vieux pour ma ptite trombine... Mais bon, c'est ça la vie, on s'assied pour regarder un bambin faire ses premiers pas, ce bambin qui prendra un jour notre place dans ce fauteuil (tiens, ça me donne envie d'écouter du Sardou avec "le fauteuil"...)/
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L
Je suis parvenu jusqu’à votre blog par le hasard d'un clic, je crois me souvenir que c'était en janvier dernier. <br /> J'ai lu les billets publiés et les commentaires associés. Je ne peux dire pourquoi, à chaque fois, j'en ai été profondément troublé, il règne dans cet espace, une atmosphère très particulière. Émouvante. Je ne saurais l’expliquer, encore moins l’exprimer d’ailleurs. Je suis repassé très régulièrement depuis.
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J
<br /> Et moi, c'est ton message qui me laisse troublée et émue, il justifie à lui seul que je persévère dans ce blog, même si, entre mon nouveau job, l'écriture de mes livres et la smala à gérer, il ne<br /> me reste plus beaucoup de temps pour rester à jour et livrer de nouveaux billets ! (et si tu ne veux en rater aucun, tu sais que tu peux t'abonner, dans l'espace prévu à cette effet, colonne de<br /> gauche)<br /> <br /> <br />
N
COMBIEN D ARGENT PUBLIC SARKOZY A T IL DETOURNE DEPUIS LE DEBUT DE SON MANDAT POUR SERVIR SON INTERET PERSONNEL ? En ce qui me concerne, lynchage, plagiat...etc En période de crise, voilà une question politique intéressante à débattre, avec du courage et de l'indépendance ?
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J
Je dirais même qu'il existe un fétichisme spécifiquement infantile, que personnellemen je qualifie plutôt de TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif) comme je m'en suis déjà ému ici :http://lemondedejuliette.over-blog.net/article-4491658.html
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