Parlons enfin sexe, fellation et gros lolos, non d'une pipe !

Il faut absolument que je vous parle de sexe ! Pourquoi de sexe ? Parce que « sexe » est le mot qui arrive en première position et qui jouit de la plus forte pénétration dans les moteurs de recherche, loin devant « sperme » dont j’ai déjà parlé. Et là, j’ai quand même réussi à mettre le mot sexe à trois reprises dans les préliminaires de ce billet, résolument sexy ! N’est-ce pas jouissif comme exercice de style ? En tout cas, moi j’en frise l’orgasme. Pour bien faire, il faudrait que je multiplie les mots cochons et autres insanités si prisés des primates vicieux, amateurs de porno et de films X cachés derrière Google et consorts. Mais je rechigne à faire le jeu de ces pervers bloqués au stade anal, obsédés du clavier, qui vivent le cul devant l’ordinateur, des obscénités plein la tête et le robinet mal fermé, parce qu’ils n’ont pas les couilles de se risquer à un véritable échange avec les membres de l’autre sexe (et un de plus !). De toute façon, c’est bien plus excitant de vous parler de choses sans rapport avec le sexe et de fourrer quand même du sexe partout. Par exemple, si je vous raconte comment, quand arrive la bouffe, ma chatte, une race à poil ras des plus raffinées, se lèche les babines et entreprend son festin avec plaisir, vous n’y verrez rien à redire ? Ou si j’évoque ce lèche-cul de Robert qui possède une collection de braquemarts du XIIIème qu’il exhibe avec fierté (Il en a 69 paraît-il !) aux femelles de passage, quoi de plus innocent ?

Je pourrais ainsi vous raconter mine de rien, des histoires cochonnes sans rien de libidineux, comme celle des trois copines championnes de billards, Clara, Morgane et Tabata : Clara porte queue de cheval et peau de bête, Morgane affiche bouche en cul de poule et courbes sensuelles, Tabata parle cash, avec une langue bien pendue et suce des cachous à longueur de journée. Cette bande de filles maîtrise comme personne l’art d’introduire les boules dans les trous d’un coup de queue avisé, enfonce à ce jeu des partenaires multiples et domine n’importe quel membre du sexe fort. 

Je peux même provoquer l’érection d’une fable : L’hiver, quand vient l’aube, le pêcheur se lève, avale une boisson chaude, puis enfile sa doudoune quitte sa femme d’un baiser et s’en va au porc (bon, là je triche un peu) la poitrine serrée, les membres et les lèvres déjà gelées. Il détache son bateau de la bite d’amarrage, tire la verge de l’ancre et pénètre la mer pour pêcher tantôt la moule, tantôt la raie. Mais un jour, faisant la nique à Prudence et à Patiente, les mamelles de tout bon marin, il pénètre une gorge profonde et touche le fond quand, prisonnier d’un cul de sac, les eaux furieuses mouillent la voilure, fouettée par le vent comme battue par des coups de trique. L’homme se retrouve alors nu, il avale sa fierté, enfile prières et râles, fantasme d’un sauvetage en grande pompe ou de la maison si chaude laissée derrière lui. Il se met à chanter « Gode save the Queen » ou à prier tous les seins (ouais, je triche encore un peu), ne se sentant plus de taille à culbuter les éléments qui se déchaînent. Finalement, dans sa carlingue défoncée, il abandonne comme assommé d’un bon coup de gourdin, pose ses fesses et prend dans sa bourse un peu de tabac car, pour un mâle qui se respecte, rien ne vaudra jamais une dernière pipe !