Pourquoi l'homme entretient-il un rapport fétichiste avec ses chaussettes ?

Publié le par Juliette

Retour à mes premières amours et à l’analyse, la compréhension et la résolution des problématiques liées aux étranges comportements de nos Amis les Hommes, en attendant la sortie du guide psycho-humoristique « Comprendre l’Homme pour mieux l’éduquer », le 21 février (à vos agendas !).

Depuis mon premier post sur le sujet, la problématique des chaussettes s’est avérée récurrente dans les commentaires et m’a poussée à m’interroger sur la nature du lien si particulier qui unit l’homme à ces prosaïques accessoires.
Leur attachement se manifeste de manière polyforme, avec pour dénominateur commun cepen
dant, qu’un panier à linge ne saurait jamais être considéré comme un digne réceptacle. Juste à côté à la rigueur, mais vulgairement jeté à l’intérieur, certainement pas ! D’aucuns font avec leurs chaussettes des petits tas tendrement enlacés par terre en défendant mordicus qu’elles ne « traînent » pas mais sont « rangées là exprès ». D’autres les gardent à leur portée, au pied du lit, parfois même sous l’oreiller. Certains les roulent en boulent et les hument avant de les abandonner au sale sans jamais être capable d’expliquer ce curieux comportement. L’homme tend d’ailleurs à continuer à porter ses chaussettes même tâchées, déformées, trouées, élimées, translucides au niveau du gros orteil, gondolées et déformées par des lavages trop fréquents à haute température, quitte à les récupérer en lambeau. Tout plutôt que de s’en débarrasser. A croire que ces vices apportent à leurs chaussettes chéries un supplément d’âme, comme on s’attache aux petits défauts et aux rides de la femme aimée. Enfin, comment comprendre et interpréter la passion immodérée de certains hommes pour le port de la chaussette avec sandale, au point que le site Sandal & Soxer (fournisseur de toutes les photos de ce post) est entièrement dédié à cette « mode germanique de l’homme du monde ayant une certaine conception du confort » ?

Au terme de mon investigation, il apparaît que la chaussette a toujours été un marqueur social. Je doute cependant qu’il soit encore fortement d’actualité. Il me semble plutôt que son port s’est démocratisé. Une fois que la chaussette a vécu, les frontières socio-économiques s’évanouissent et la Tennis à 2 balles n’a plus rien à envier au modèle Lacoste. Par ailleurs, il est vrai que c’est quasiment le seul accessoire par lequel l’homme peut exprimer sa personnalité et sa singularité, ses couleurs auraient même un langage (colorées pour les narcissiques, claires pour les indécis, rayées pour les déséquilibrés, noires pour les conformistes, picturales pour les immatures). Cette interprétation me paraît cependant un peu courte, eu égard à la force du phénomène. Les tentatives pathétiques ici ou pour attribuer aux chaussettes des vertus économiques ne m’ont guère plus convaincues.
J’ai finalement trouv
é à ce fétichisme une explication des plus censées : L’odeur des pieds, et de la sueur en général, est considérée comme un caractère sexuel secondaire, par lequel la femme identifie instinctivement la compatibilité sensorielle. L'attitude des hommes vis-à-vis de leur chaussette est donc à interpréter dans sa symbolique érotico-sentimentale. Par exemple, si votre homme garde ses chaussettes près de lui, dans son champ de vision, c’est peut-être une façon de continuer à veiller sur son patrimoine sexuel, de le garder en quelque sorte à portée de main ? Quand il les roule en boule, les respire, leur témoigne une attention à la limite de l’affection, même quand elles sont de texture craquante gorgée d’une sueur sèche post-jogging, c’est sans doute qu’elles représentent une sorte de trophée viril dont il répugne à se séparer trop vite ? S’il les laisse traîner, peut-être est-ce une façon de marquer son territoire, une sorte de « pense-bête », pour rester présent, près de vous, même quand il n’est pas là ? Plus globalement, au-delà de cristalliser les tensions et d’incarner la lutte de pouvoir au sein d couple (un peu comme la vaisselle), les chaussettes ne serait-elles pas plutôt le symbole du lien, de l’engagement, du partage d’un intimité profonde avec l’autre ? Quand l’homme ose exprimer son chaussettissisme, n’est-ce pas le signe qu’il se sent dans une relation de confiance et de proximité suffisante ? Je m’égare ? Pas tant que ça quand on sait que 50% des hommes gardent leurs chaussettes quand ils font l’amour « hors mariage » et que 50% des clients de prostituées conservent leurs chaussettes pendant la « prestation ». Ça vous en bouche un coin, hein ?

Alors, à l’avenir, quel que soit le comportement déviant que votre homme par rapport à ses chaussettes, prenez-le avec tendresse et indulgence, comme une marque d’attachement à votre égard. A l’inverse, s’il est du genre à cacher ses chaussettes que vous ne sauriez voir et à ne PAS les laisser traîner, il est peut-être temps de vous en inquiéter. Etes-vous sûr qu’il n’a pas un problème pathologique avec sa sexualité et les rapports intimes ? (La suite ici)

Publié dans Nos Amis les Hommes

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L
Venez voir mon blog, je débute... <br /> http://mamzellelily.over-blog.com/
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J
Touille, je ne sais pas si je dois être désolée ou ravie de t'avoir fait perdre du temps... mais bon je préfère être ravie, car ton message m'a bien fait rire. Quand à la réponse à ta question, elle est sans doute dans la nouveau post que je viens de mettre en ligne et qui complète cette analyse "Fétichisme des chaussettes : Toujours plus loin".Melle Gé, après avoir vu le débat furieux qu'a entraîné ton double billet sur le sujet, je me suis empressée d'ajouter le lien dans mon dernier billet sus-nommé !
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G
très drôle ce billet, et sûrement plein d'insights intéressants sur la relation fusionnelles des hommes à leur chaussettes :-D<br /> quand au copyright, tu imagines ce que j'en pense, hein ;-)
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T
madaaaame, le mien il se plaint que toutes ses chaussettes sont trouées ; ça veut dire quoi ? ^^<br />  <br /> Hum, tout ça pour dire que ce blog est vraiment très drôle ; j'ai perdu beaucoup de temps mais je me suis bien amusée (je viendrai faire les réclamations quand ma directrice m'engueulera pour avoir traîné tout le week end)
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J
Voici la publication d'une petite histoire de VRAI fétichisme des chaussettes qui m'a été envoyée sous le titre "La Puissance des chaussettes de l'homme" par Laurent et que je publie aujourd'hui - avec son accord - légèrement édulcorée sur la fin et précédée de la mention d'usage "Pour lecteurs avertis" :<br /> Laurent se dirige vers la gendarmerie. Là l’attendent tous ces hommes en uniformes et en chaussettes noires. Oh quelle excitation de  voir tous ces gendarmes bien bâtis avec leurs belles chaussettes noires bien luisantes, expression même de la virilité de l’homme. Il est ravi mais aussi tous ces hommes qui savent que le garçon va être a leurs pieds, les vénérer, les lécher, les humer ; hum ! Le garçon se trouve aux anges de pouvoir être l’«esclave » des chaussettes de tous ces hommes en uniforme qui  représentent pour lui l’image du père, offrant en affection ses chaussettes bien odorantes et représentatives de sa virilité à son garçon. Les chaussettes moulent bien les pieds de ces hommes, des pieds bien grands et bien larges habillés de chaussettes bien luisantes, bien brillantes, transpirantes de virilité et d'affectivité. Ces hommes sont ravi eux aussi de pouvoir offrir leur pieds en chaussettes avec ce suc si  intime, ravi aussi de pouvoir montrer que ce sont eux les pères, expression d’un devoir de respects de la part du garçon envers eux, d’autorité, de contrôle et donc de GRANDEUR de ces HOMMES. Tous les jours ces séances se déroulent et tout le monde est ravi ! Un monde parfait ou tout le monde manifeste de la joie. Régulièrement le jeune homme se trouve aussi contacté par des connaissances de ces gendarmes, policiers ou pompiers ou footballeurs ou rugbymen, en vue de montrer le respect qu il doit à ses hommes transpirants de virilité dans des chaussettes d’une très haute puissance fétichiste, magique (...)sockslaurent@hotmail.com
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