Si vous aimez ce blog, de grâce, dites le moi !
A l’instar de Sen dans son blog si bien nommé « Il faut que ça sorte », j’y vais de ma petite gueulante suite à mes derniers billets qui ont péniblement atteint trois commentaires maxi. Même si, du haut de ma chaire, j’ai déversé sur Sen ma thèse sur « le manque de com n’a rien à voir avec l’intérêt de ton blog » (sic !), arguant qu’il faut s’affranchir des commentaires, que le blog doit rester un acte généreux, « c’est comme ton bébé, plus il grandit, plus il t’échappe », qu’il ne doit pas devenir une source de stress pour soi ou pour les lecteurs, j’avoue qu’aujourd’hui le doute m’habite !
Si vraiment comme le prétend over-blog j’ai quelques 450 visiteurs qui passent par ici tous les jours. Qu’est-ce qu’ils font, ils cliquent et ils partent ? L’espace commentaire serait-il laminé par la concurrence ? Le niveau ou l’intérêt de mes posts aurait-il baissé ? J’y mets pourtant toujours autant de cœur… et de temps. Pour pratiquement chaque billet, je me fend d’une investigation, je bichonne l'écriture pour raconter l’essentiel sans dépasser les 800 mots, je fais une recherche iconographique pointue pour agrémenter la lecture, je fignole la mise en page à la virgule près, avec pour unique but et comme unique espoir : toucher les lecteurs, parfois en les amusant, parfois en les faisant réfléchir, parfois en leur donnant des idées. Ais-je réussi ? Seul le com peut le dire ! Même un simple accusé de réception, un « merci », un « mdr » ou un « bien dit, bouffi » fait plaisir ! Les satisfactions que je tire de mon blog ne viennent pas du fait de pouvoir mettre mon ego en vitrine, ou d’avoir trouvé un éditeur grâce à lui, où de voir mes statistiques progresser, mais de l’interactivité. C’est ce qui rend le blog supérieur à n’importe quel autre moyen d’expression que j’ai pu tester, comme la télévision ou le roman. C’est l’échange, le lien avec vous qui donne du sens à mon investissement.
Sans aller jusqu’aux menaces de grève des posts (trop attachée à ma vocation de Service Public), je lance aujourd’hui un appel pour que chaque personne qui me lise et qui soit un tant soit peu attachée à ce blog me le dise. C’est le moment où jamais ! Comme dirait notre ami Clint « Make my day ! ». Aujourd’hui tout est permis, les fautes, le langage SMS, les messages ultra-sybillins, les moqueries, les « a voté ! », les suggestions, les trucs bêtes, les « peut mieux faire », les déclarations d’amour, les « c’était mieux avant », les onomatopées, les « va voir ailleurs si j’y suis »… tant que vous utilisez l’espace commentaire pour le faire !
3 jours plus tard, l’heure du bilan…
Un jour ma mère ma dit « C’est bien Juliette, si personne ne te jette des fleurs, au moins tu te les jettes à toi-même », mais j’ai trouvé mieux que la petite tape sur l’épaule qu’on se donne à soi même, c’est de demander la reconnaissance dont on en a besoin ! Merci à tous donc, pour vos messages pleins de cœur et de tripes qui m’ont reboosté et qui m’ont fait planer sur un petit nuage pendant 3 jours (faisant grimper mon Blog Rank à 75 ce qui ne m’était plus arrivé depuis longtemps). Les « je viens tous les jours » sont comme du miel à mes yeux et j’espère continuer à surprendre ceux qui viennent ici avec gourmandise et curiosité en se demandant « qu’est-ce qu’elle va encore nous trouver aujourd’hui ? ». J’ai aussi compris que je suis un peu trop perfectionniste, voire élitiste (y’a même une copine qui m’a avoué que, des fois, elle doit chercher certains de mes mots dans le dico) pour avoir 50 commentaires, que c’en est presque frustrant parce qu’à la fin du post, y’a plus rien à dire. Comme me l’a fait remarquer une autre copine « en moins quand tu parles, on peut t’interrompre ». Enfin, je sais que certaines de vos contributions se sont perdues dans la nature par la faute d’over-blog qui bug à chaque fois qu’un commentaire devient trop long à son goût (mais jamais au mien), alors pensez bien :
a) soit à copier le commentaire avant de cliquer sur « publier » (et à relancer la procédure si ça bug),
b) soit de faire un copie/coller à partir de word, sans saut de page, en faisant la mise en page sur l’espace commentaire pour éviter les interlignes intempestifs.
Et n'oubliez pas que vous avez toujours la possibilité d'être prévenu de la mise ne ligne d'un nouveau billet, en mettant simplement votre adresse e-mail dans la rubrique S'abonner colonne de gauche !
Au plaisir de vous relire bientôt !