Sexe, orgasme et autres réjouissances

Publié le par Juliette

Après sperme, baiser et autres variations sexuelles, voilà enfin, le retour du sexe ! Avouez que le thème du nouveau guide psycho-humoristique que je suis en train d’écrire « Sexe, orgasme et autres réjouissances » m’en donne l’excuse idéale. J’ai décidé de vous révéler, en exclusivité, les plus étonnantes découvertes de mes investigations (dont certaines se retrouveront dans les guides « Trouver (enfin) l’homme de sa vie » et « Comprendre son homme (pour mieux l’éduquer) » à sortir chez Hachette Pratique le 21 février). Avertissement aux lecteurs mâles venant à s’égarer ici : certaines révélations ont de quoi traumatiser les âmes sensibles.

1. Le genre fondateur de l’humanité est féminin.
Le sexe masculin n’a pas de raison d’être biologique. Son apparition au bout de 84 000 années d'humanité exclusivement féminine ne serait qu'un heureux accident. Juste un chromosome X qui aurait mal tourné.
Le chromosome Y est non seulement plus fragile mais il est menacé par les spermatozoïdes qui se raréfient. La production de sperme chez l’homme ne dépasse pas celle d’un hamster, sa concentration fait défaut, la fertilité masculine décroît de 1% par an. Tout porte à croire que le chromosome mâle tout rabougri, vulnérable, incapable de se régénérer, aura à nouveau disparu d’ici 10 millions d’années.

2. Dès sa conception, le mâle doit lutter pour gagner son pénis !
Au départ, tous les
embryons sont féminins et ce n’est qu’au bout de la sixième semaine qu’ils se virilisent éventuellement sous l’action des gènes, entraînant le développement des attributs sexuels masculins. Ces embryons devenus mâles sont d’ailleurs si fragiles que la nature doit en produite jusqu’à 50% de plus pour arriver à parité. En plus, la partie n’est jamais gagnée, certaines hormones des testicules ont spécifiquement pour fonction d’empêcher la croissance d’organes femelles et s’ils sont mal formés, c’est un utérus qui se développ
e !

3. La nature humaine est monogame.
L'exposition répétée au sperme de l'homme rendrait la femme plus aopte à mener une grossesse à terme.
Mais pour que le processus fonctionne, ce sperme doit venir d’un même partenaire. Le système immunitaire de la femme s’y habitue ainsi peu à peu et tend à ne considère plus les protéines du futur géniteur comme étrangères, ce qui réduirait  les risques d’infertilité, de fausse couche et d’hypertension. La survie de l’espèce ne passe donc pas par le schéma ancestral polygame du « semer à tous vents pour mieux se multiplier » mais par une démarche monogame consistant à ensemencer régulièrement un même sillon ! Messieurs, la science vous a trahi, vous n’avez plus d’excuse.

4. Le sexe rajeunit d'une décennie.
Le Dr David Weeks de l'Hôpital d’Edimbourg prétend, en se basant sur l’étude de l’histoire médicale de 3 500 patients, que faire l’amour au moins trois fois par semaine prolonge l’espérance de vie de 10 ans en moyenne. Le sexe permet aussi d’avoir « l’air » plus jeune ! En libérant un grand nombre d’œstrogène, l’activité sexuelle agit comme un traitement de beauté, fait briller les cheveux, rend la peau plus douce, évacue les graisses et les toxines. A court terme, elle nous rend notre bonne mine de jeunette, fait briller les yeux, illumine le teint, tend la peau et repose les traits. A long terme, elle étire et tonifie les muscles du corps, stimule l’afflux de sang dans les régions génitales et contribue ainsi à prévenir la sécheresse et la perte d’élasticité des tissus. D’après une étude écossaise, il suffit de trois rapports par semaine pour faire jusqu’à 12 ans de moins que son âge.

5. Le sexe, c'est bon pour la santé.
Une vie érotique satisfaisante permet d'éviter le diabète, l'hypertension et les maladies cardio-vasculaires, mais aussi des affections plus bénigmes
comme les dermites, les infections cutanées, l’asthme, le rhume des foins, les maux de tête... L’activité sexuelle libère des tensions et s’avère un tranquillisant dix fois plus efficace que le valium.
Les orgasmes à répétition ont un effet drainant et diminuent les risques de certains cancers. Le sexe ferait croître de nouveaux neurones encéphales et rendrait même plus intelligent en augmentant la production d’adrénaline et de cortisol, deux stimulants de la matière grise. Enfin, faire l’amour permet au cerveau de produire des endorphines qui ont un effet analgésique. Avoir un orgasme équivaut à la prise de deux aspirines. Donc la prochaine fois que vous voulez vraiment vous débarrasser, non pas de l’assaillant mais du mal de crâne, dites plutôt :
« viens faire l’amour, Chéri, j’ai la migraine » !

Pour terminer un appel aux lectrices potentielles, histoire d’orienter mon écriture en fonction de leurs besoins et de leurs attentes : Qu'est ce qui pourrait vous pousser à acheter un guide consacré au sexe ? Qu'en attendez-vous ? Quels thèmes spécifiques aimeriez-vous y voir abordé ? 

Publié dans L'Echappée belle

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J
Encore une fois, je ne peux que m'incliner devant ta finesse analytique et je suis arrivée à la même conclusion après une nuit de ruminage (mais bon, hein, on ne peut pas lancer un pavé dans la marre et se pleindre des remous) : On ne peut pas faire sur les blogs la même chose que dans la vraie vie parce que les répercutions ne sont pas les mêmes.Dans la vraie vie, quand on a été vexée par le comportement de quelqu'un, on a tendance à évoquer le problème auprès d'une tierce personne à chaque fois que l'occasion s'en présente. Ce n'est pas bien grave, car même avec le téléphone arabe, ça ne va pas bien loin, on finit par digérer et par passer à autre chose sans que ça fasse un drame.Si on fait la même chose sur un blog, c'est comme si on se retrouvait dans le Loft avec des dizaines de caméras, le propos nous échappe et enfle dans des proportions inimaginables (voir la centaine de commentaires chez "la méchante"), en éclaboussant les personnes incriminées de façon disproportionnées. En évoquant une simple indélicatesse, j'en ai fait une affaire d'Etat, tout en m'en défendant et je crois que finalement cette histoire (bien que typique de mon manque de diplomatie et de ma naïveté) n'est pas à mon honneur.... même si - en effet - il m'a fourni le soutien psychologique dont j'ai eu besoin à ce moment-là. Le blog est un phénomène tellement nouveau qu'on est un peu tous des apprentis sorciers, on avance en faisant des erreurs. Le problème c'est qu'avec le blog, ces erreurs restent !Bien sûr que notre éditeur s'en est mêlé et heureusement, j'aurais fait la même chose à sa place, ces enfantillages peuvent avoir un impact énorme et terriblement néfaste sur la collection. T'imagines : tu sors la première collection écrite par des bloggers et tu te rends compte qu'elles se tirent allègrement dans le mou, y'a de quoi décrédibiliser le propos. A nous maintenant d'être un minimum professionnelles, d'instaurer un motus vivendi à défaut de bien s'entendre.Bref, je vais donc arrêter d'en parler, parce qu'en disant qu'il ne faut plus que j'en parle, je continue à en parler...Quand tu me dis que tu risques d'acheter mes guides plus pour ma prose que pour les thèmes, tu me fais le plus beau des compliments : c'est le rêve de tout auteur !
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C
merci pour ton message !<br /> oui, ça ne se fait pas, certes, mais c'est bien ce qu'on fait quand on a besoin de soutien (souvent on demande l'avis de tierces personnes....), seul problème, les blogs sont publics, lus par tous etc (sur certains j'ai pu constater qu'on n'a pas accès au mail perso de l'auteur) et en effet ça peut donner le sentiment de déraper (surtout les commentaires car si on ne lit que les articles -comme je fais souvent- on ne prend pas conscience du problème...). il faudrait peut être des lieux de débriefing / cellules de soutien psychologiques pour les auteurs de blogs ;-)) (Dieu m'en garde) (il y a bien ça dans certaines professions, hein)<br /> bon tant mieux si la question est réglée (tiens je suis étonnée d'apprendre que l'éditeur s'en est mêlé... question de pub sans doute ?!)<br /> rassure toi, je te lis plus souvent que je ne commente... ;-)) A+<br />  <br />  
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J
Je partage tout à fait ton analyse...Cependant, je crois que j'ai quand même eu tord de m'épancher ainsi ailleurs...J'en ai pris conscience en recevant un mail perso plutôt du côté de mes détracteurs mais qui n'en a pas moins développé des arguments recevables, dans le respect et la considération de son interlocuteur (moi).J'ai compris que ça ne se faisait pas de mettre en cause quelqu'un sur le blog d'une tierce personne, quelque légitime que soient les griefs qu'on peut avoir.Notre éditeur a heureusement mis le hola et nous a obligés à signer l'armistice car finalement j'ai aussi fait preuvre du manque de maturité que justement je leur reprochais.Clara, tes commentaires sont toujours les bienvenues... mais c'est pas grave du tout si tu n'e laisses pas, je te sens de tout coeur avec moi !
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C
encore moi (non mon taf urgent n'avance pas des masses...)<br /> viens de lire le fin mot de l'histoire des guides... à travers les coms chez une gentille sorcière (ouhlalalalalala) je comprends mieux...... désolée pour mon analyse sociologique à deux balles de ce midi. <br /> au passage, j'ai récupéré le 4e titre que j'ignorais (tout gérer...) et je crois que celui là je suis certaine de l'acheter. Vivement juin.....
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C
Juliette, je réponds seulement aujourd'hui car j'ai un truc super urgent et pas facile à faire (c'est tout moi, ça)... je rejoins celles qui n'achètent pas de guide, a priori.<br /> j'ai vu ton message chez MPLR, et je comprends ta réaction qui ne me semble pas "over" au vu de ce qui se passe au sein d'un certain microcosme (microscopique aussi, hein). Ma première réaction a été de me dire que peut-être les autres bloggueuses ne te connaissent pas, et ne savent pas. La seconde est de penser que peut être que oui, (ou que non) mais que vous ne jouez "pas dans la même cour" (question de génération, centres d'intérêts, etc.) on ne lit pas ton blog comme un "blog de fille" (personnellement je m'y attarde un peu plus même si je commente pas souvent, je sais, c'est pô bien), tu ne t'adresses pas à la même "population" ouiabesque, si on peut parler ainsi.<br /> bref, du coup je pense qu'il s'agit de deux mondes parallèles qui ne vont pas forcément se rencontrer (hormis peut etre sur les rayonnages de librairies). Je suis d'accord avec toi, c'est dommage parce que ça aurait certainement permis d'échanger des lecteurs & -trices, étant donné qu'on a souvent plusieurs vies... (girly, intello, pro, mère de famille, banquière.... (why not)...)<br /> A bientôt en tous cas (j'ai pas dit que je n'achèterai pas tes guides, et si je le fais ce serait avant tout pour lire ta prose)
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