La vérité sur le sexe (Part II) : Point G, mamelons, nymphomanie, rapports & nombre de partenaires.
Compte tenu du succès fulgurant de mon dernier billet (avec deux commentaires qui se battent en duel), je crois qu’il est temps de revenir à mes basiques avec un sujet universel par définition :
Le sexe ! Et comme j’ai le nez dans mon quatrième tome de
« On n’est pas de courges », je vais aller au plus facile : puiser dans la matière inexploitée de l’opus « sexe, orgasme et autres réjouissances » à sortir le 25 avril, histoire de vous faire profiter de quelques extraits exclusifs d’ici-là, tout en gagnant du temps. Je vais donc continuer ma fameuse série sur les « plus étonnantes découvertes de mes investigations », si nombreuses d’ailleurs qu’elles méritent deux billets (histoire aussi de ménager un peu de suspens). Au programme aujourd'hui, 5 des 10 sujets restant à traiter :
1. La vérité sur le point G
Vous savez, c’est ce fameux bouton marche/arrêt mythique qu’on trouve en prenant le vagin tout droit, puis en tournant à gauche au stop et en remontant la pente jusqu’à l’épicerie ouverte 24h/24. C’est l’inventeur du Stérilet, le Dr Graffenberg, qui aurait « découvert » et baptisé de son initiale cette supposée zone du vagin particulièrement sensible. Une zone accessible au seul pénis, grand pénétrateur devant l’éternel, source inégalée de plaisir devant lequel nous autres femmes ne pouvons que nous incliner. Le problème, c’est que personne jusqu’ici n’a su démontrer l’existence de ce point G qui ressemble plutôt à un ultime avatar pour tenter de redonner la primauté à l’orgasme vaginal. Alors, encore une fois, prenez le plaisir là où vous le trouvez sans vous soucier de sa place dans l’alphabet !
2. La vérité sur les nymphomanes
La peur du plaisir féminin conduit à considérer chaque femme comme une nymphomane en puissance et, pour certains peuples, à recourir aujourd’hui encore à des pratiques barbares telles que l’excision du clitoris et des petites lèvres (les fameuses nymphes). En vérité, la nymphomanie qui pousse une femme au désir sexuel jamais assouvi à multiplier les rapports et les partenaires est une pathologie extrêmement rare. Dans nos sociétés, une femme taxée de nymphomane a juste le mauvais goût de perpétuer un comportement de sexualité offensive et de multi partenariats plutôt réservé aux hommes. Comme le disait déjà avec malice le fameux Docteur Kinsey dans les années 60, une nymphomane "c'est quelqu'un qui fait l'amour plus souvent que vous !". Et dans ce registre, comme on dit, il vaut mieux faire envie que pitié !
3. La vérité sur les mamelons
Les seins étant neurologiquement reliés au sexe, leur excitabilité n’est plus à prouver et la stimulation des mamelons peut suffire à certaines femmes pour arriver à l’orgasme. Mais eux aussi ont besoin de doigté, avec une prédilection pour la technique de succion, et de temps, soit en moyenne 10 minutes par sein pour faire monter le plaisir. Par ailleurs, on ignore trop souvent que les mamelons représentent aussi une zone très sensible de l’anatomie masculine. Les hommes aiment qu’on les mordille, qu’on les suce et si les caresses durent assez longtemps, elles provoquent une érection de façon systématique (ce qui peut surprendre l’homme lui-même). C’est scientifiquement prouvé. Ce n’est pas une formule magique cependant : votre amant peut très bien vous renvoyer dans vos pénates d’un « c’est pas mon truc » !
4. La vérité sur le nombre de partenaires
C’est bien simple, en matière de sexe, tout le monde ment ! Si les hommes déclarent bien plus de partenaires que les femmes, c’est qu’ils sont vantards. Les femmes tendent à minimiser leurs aventures en ne reconnaissant que les hommes qui ont compté. D’ailleurs, elles avouent deux fois plus de partenaires quand elles sont sous détecteur de mensonge. Nous sommes cependant face à un vrai problème arithmétique : sachant que certains hommes revendiquent jusqu'à 80 aventures féminines par an alors que leurs compagnes attitrées n’auraient que
2 amants sur toute une vie dans un monde peuple à équité par les deux sexes, où sont les femmes avec lesquelles ils sont supposés baiser ?
5. La vérité sur la fréquence des rapports
Une vérité qu'on ne saura jamais : Tout le monde brode car personne ne veut se sentir hors normes, même si ces normes sont imaginaires et relèvent de légendes urbaines. Il est vrai cependant que l’homme, à qui un rien suffit, tend à avoir plus souvent envie que la femme. Non qu’elle aime moins le sexe que lui, mais elle n’aime pas le même sexe. Elle aime la gastronomie, là où lui aime la bouffe. Elle veut le grand jeu, là où lui se contente d’un bout de saucisson qui traîne dans le frigo. Mais répondre systématiquement aux sollicitations du mâle, même quand on n’en a nulle envie, histoire de ne surtout pas le frustrer, me semble une stratégie d’autant plus douteuse que l’homme tend à ne plus apprécier, à considérer comme naturel ce qu’il obtient trop facilement. A lui de faire ce qu’il faut pour vous donner envie.