Ma lettre de reddition : Seigneur Facebook, je me rends !
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Après des années de résistance, j’abandonne ! Je n’ai jamais aimé la façon dont tu galvaudais le mot d’ami, dont tu engloutissais le temps, dont tu brassais du vent, mais force est de constater que tu as conquis les masses. J’ai longtemps pensé que j’avais une adresse mail, un blog, un compte twitter même, et que cela suffisait à mes amis pour rester en contact avec moi. Sauf que mes amis n’ont pas que ça à faire. Plus aucun n’a envie, plus personne ne fait l’effort, puisqu’il suffit d’aller sur ton mur pour faire d’une pierre deux coups (donner et recevoir des nouvelles). Et peu à peu, mes amis, je les ais perdus de vue. Finalement, je me suis sentie de plus en plus seule dans mon maquis, à lancer des messages sans écho. J’en ai eu marre d’être marginalisée, traitée en paria, laissée pour compte. Je reconnais que tu as fait des efforts pour me rallier à ta cause, en devenant plus subtil, plus fin. J’ai lutté autant que j’ai pu pour éviter de mettre doigt dans ton l’engrenage mais finalement, tu as gagné : Voilà donc ouvert mon compte Facebook.
A valoir ce que de droit, Gagny, le 9 novembre 2015