La vérité sur le sexe (Part III) : Sex Toys, films X, monogamie féminine, fontainisme et taille du sexe.
Pour célébrer la sortie aujourd’hui de l’opus d’On n’est pas des courges « sexe, orgasme et autres (ré)jouissances » ainsi que la fin de ma période Desperate Working Girl (conclusion de ma dernière courge - "Comment tout gérer sans péter un câble" à sortir début juin - et de mon contrat de consulting), je vous livre le dernier chapitre de ma trilogie « La vérité sur le sexe »… avant d’entamer une période estivale consacrée à mon futur bébé et aux thématiques grossesse/maternité.
Au programme aujourd’hui :
6. La vérité sur les Sex Toys
7% des Françaises utilisent ces accessoires (contre 4% des Américaines). Depuis qu’ils sont devenus affaires de femme, ils ne sont plus confinés aux sordides échoppes de Pigalle ou à la VPC, cachés derrière le décontracteur de joues. Voilà qu’ils s’invitent sans complexe dans les grandes surfaces, les boutiques chics ou même sous votre toit : des jouets intimes proposés dans le cadre de réunions type Tupperware (rebaptisées Fuckerware par Libération), de la peinture au chocolat pour tartiner le corps aux Galeries Lafayette, des gadgets érotique de Nathalie Rykiel ou des lotions comestibles de Yoba à Saint-Germain-des-Prés (sans oublier les primeurs qui proposent aux étals de bien suggestifs concombres, bananes, etc.) Bref, ces produits sont devenus des accessoires de mode, vendus à une clientèle à 80% féminin.
7. La vérité sur la femelle monogame
C’est la mouche à merdre saute-au-paf et dépravée qui a fait tomber l’idéal darwinien de la femelle timide, farouche et naturellement monogame. L’ADN a fourni la preuve tangible de l’infidélité des femelles, certes plus malignes mais non moins volage que les mâles. Les biologistes ont fini par constater que le comportement polyandrique des femelles mouches était généralisable à l’ensemble du règne animal et probablement à l’homme. Le mâle multiplie les partenaires sexuels pour maximiser ses chances de se reproduire, la femelle pour sélectionner la meilleure semence, optimiser la compatibilité et la diversité génétique. Résultat ? De nos jours, 1 femme sur 2 déclare avoir déjà été infidèle (contre environ 10% dans les années 1970) et parmi celles qui ont toujours été fidèles, 2 sur 3 estiment qu’elles pourraient un jour tromper leur compagnon. De quoi faire légitimement trembler ses messieurs !
8. La vérité sur les Films X
Certes la pornographie fait des ravages auprès des ados pour qui elle fait office d’éducation sexuelle, mais utilisé de façon ponctuelle par un public adulte, le porno peut représenter un moyen finalement anodin de stimuler la libido. C’est pas votre truc ? En êtes-vous si sûre ? Une équipe de scientifique a mis sous observation un public de femmes et d’hommes à qui on projetait un film X, 100% des hommes se sont déclarés excités pour seulement 50% des femmes… mais l’étude a prouvé que 100% des femmes avaient eu les manifestations physiques de l’excitation durant l’expérience. Et si les images vous rebutent, pourquoi ne pas essayer la « littérature » ? Puisque les femmes jouissent par l’oreille, laissez-vous raconter de belles histoires cochonnes !
9. La vérité sur les femmes fontaines
Les femmes fontaines émettent un liquide sans qu’aucune zone particulière ne soit stimulée. Cette expression physiologique de l’orgasme ne peut être ni freinée, ni provoquée et si elle entraîne souvent la honte et la gêne, c’est juste par ignorance. Pourtant, si le liquide sort bien par l’urètre, il n’a rien à voir avec l’urine, il est incolore, inodore, insipide et infertile comme l’eau. Il est produit par les glandes sous-cervicales de la vessie qui plus développée constituent la prostate chez l’homme. S’il peut provoquer des désagréments logistiques (ben oui, ça mouille), il est surtout l’expression d’un plaisir plus intense et mériterait d’être un sujet de fierté. Pour une fois que le mâle peut voir la preuve tangible de la félicité qu’il procure à sa dulcinée, il devrait apprécier l’insigne honneur qui lui est fait.
10. La vérité sur la taille
On dit que la taille du sexe n’a pas d’importance, hummm… Seules celles qui n’ont jamais été confrontée à une kekette au diamètre si ridicule qu’elle flotte dans un vagin bien dilaté peuvent le prétendre. Il convient cependant de ne pas surestimer l’importance de l’instrument. C’est bien plus souvent l’idée de la pénétration que la pénétration elle-même qui fait apprécier à la femme la taille du phallus. En effet, le vagin en lui-même contient peu de nerfs, ses parois sont relativement insensibles (sinon, l’accouchement serait encore plus douloureux !) et c’est surtout à son entrée que se situent les principaux stimuli. De plus :
a) la taille d’un pénis se juge au garde à vous, certains sexes recroquevillés au repos à l’image des statues helléniques (on les appelle d’ailleurs « zizi grec ») prennent une taille tout à fait respectable une fois en érection,
b) un pénis de plus modeste proportion présente aussi des avantages, rendant l’introduction plus aisées dans des endroits impropres à la reproduction.